Changements déjà observés

Déjà, des effets des changements climatiques sont observés dans la Péninsule acadienne, comme ailleurs dans la province et au pays. La température de l’air en hiver, ainsi que le niveau de la mer ont augmenté depuis les 30 dernières années.

Des inondations sont survenues dans certaines communautés lors de fortes tempêtes, notamment en 2000 et en 2010, alors que dans d’autres communauté, l’érosion a obligé des gens à déménager où menace actuellement des résidences ou des routes.

Les tempêtes de 2000 et 2010 sont survenues en hiver, lors d’hiver plus doux, avec moins de couvert de glace pour atténuer l’effet des vagues. En effet, la glace semble avoir tendance à se former plus tard.

Ces changements ne sont pas uniques à la Péninsule acadienne et sont observés tout le long de la côte Est du Nouveau-Brunswick.


Impacts chez-nous

Les communautés de la Péninsule acadienne ont déjà des problèmes d’inondation et d’érosion, par exemple: 
  • Sur l’île de Miscou, la route qui mène au célèbre phare a été endommagée à deux reprises au cours des dernières années.
  • Sur l’île de Lamèque, l’érosion inquiète les résidents de Sainte-Marie-Saint-Raphael, Cap-Bateau et Pigeon Hill depuis maintenant plusieurs années. Certains résidents ont dû se résoudre à déménager. D’autres résidents voudraient le faire, mais n’en ont pas les moyens et vivent donc du stress à chaque tempête.
  • À Le Goulet, ce sont principalement les inondations qui préoccupent les citoyens et la municipalité, très affectés par les tempêtes de 2000 et 2010.
  • Shippagan et Pointe-Brulée ont connu des inondations durant les tempêtes de 2010. Le très populaire Sentier rivage (Passerelle) a été partiellement endommagé.
  • À Maisonnette, le chemin des chalets est menacé par l’érosion et la passerelle de bois qui se trouve sur la dune de Maisonnette a été endommagée. Le chemin des chalets doit être réparé chaque année.
  • À Grande-Anse, l’érosion des caps inquiète. La situation du phare, icône touristique, et du cimetière est préoccupante.
  • Au parc provincial de Val-Comeau, une route à due être réparée à grands frais à plusieurs reprises.
  • Les quais de Val-Comeau et d’Anse-Bleue ont aussi été endommagés par des tempêtes, de même que le quai et la marina de Bas-Caraquet.



Avec la hausse du niveau de la mer, les zones à risque d’inondation et d’érosion vont s’étendre. Voir la section «À quoi s’attendre» pour des projections.
Érosion et inondation
Dans l’exemple ci-dessus, voyez l’évolution de l’érosion de la côte à Pigeon Hill de 1944 à 2012. Faites bouger les flèches !

Un processus rigoureux

Étape préparatoire

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Analyse de risques d'érosion et d'inondation géré par VALORĒS et collaborateurs.

Priorités et stratégies potentielles

icon cartes
1. Formation du groupe de travail.
2. Choix des scénarios d'inondation et d'érosion.
3. Identification et priorisation des enjeux/secteurs à risque.
4. Choix des stratégies et formulation des recommandations d'adaptation.

Évaluation et sélection des stratégies d'adaptation

icon priorites
1. Analyse coûts-avantages.
2. Analyse de faisabilité.
3. Études techniques
Cet étape est optionnelle.

Rédaction du plan d'adaptation

icon evaluations
1. Consultations publiques
2. Rapport de synthèse.
3. Choix final des recommandations.
4. Plan d'adaptation aux changements climatiques.

Réalisation du plan

icon plan
Implementation du plan.
Suivi de l'efficacité.
Mise à jour du plan (au besoin).

Progression du projet

Suivez la progression du projet dans votre communauté à l’aide de la carte interactive.

Visionner la carte

Pistes de solutions

L’adaptation aux changements climatiques requiert la mise en place de plusieurs mesures complémentaires sur un même territoire pour assurer une véritable sécurité à la population et aux infrastructures. Voici des pistes de solutions.